Livre au format 21 x 14,8 à l’italienne. Reliure à la chinoise. Tirage sur papier vergé à 50 exemplaires numérotés et signés. Chaque exemplaire est accompagné d’une intervention originale. prix 18 € (une exception Live on page au prix de 20 euros)
Collection Jour k Nuit
Livre au format 21 x 14,5 à la française. Tirage sur papier vergé, numéroté et signé. Reliure à la chinoise.
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Ô vaches
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(2011. Création au Hall des Chars, Strasbourg. durée 1h05)
Ô VACHES est un objet scénique fondé sur une commande de « discours aux vaches », faite à Patrick Dubost, Didier Guth, Jean-François Robic, Germain Roesz, Sylvie Villaume. Les discours sont métaphoriques: ils utilisent la rhétorique du parler en public, propagent la rythmique du corps qui parle, se servent d’assonances poétiques, sont poésie sonore tour à tour sérieuse et saugrenue, sont rhétorique politique au deuxième degré, haranguent ou racontent … Une certaine absurdité du propos ouvre notre réflexion aux riches formes de la dictature et de la soumission.
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Un monde parfait. Tout est équilibre. Tangible. Eau limpide. Ligne d’horizon diaphane. La main de l’artiste ne tremble pas. La concentration est extrême. Le territoire est délimité. La destination est connue. Mais il y a bifurcation, hésitation, un moment suspendu. L’itinéraire n’est jamais flou, l’acte créatif est certain, et le cheminement devient autre, différent, empirique. Des instants suspendus, une relation au monde incongrue, surprenante qui dévore la pensée et les émotions. L’histoire de l’art est parcourue de conventions transgressées, de repères désaxés, de scènes champêtres malmenées, de dieux destitués, de mythes assassinés. Piero di Cosimo intègre dans de beaux paysages un bestiaire venu de nulle part. Mikhaïl Aleksandrovitch Vroubel destitue le dieu Pan de toute puissance. Dante Gabriel Rossetti enveloppe Monna Vanna d’une chevelure-fourrure protectrice. Joël Peter Witkind brutalise nos perceptions. A la croisée des chemins, l’artiste entre trop plein et vide, trompe-l’œil et vanité cherche l’improbable équilibre. De cette quête naît un monde de formes qui captive. A chaque regard de nouvelles strates se superposent, gagnant en épaisseur et en danger. La balance n’atteint jamais un point d’équilibre parfait. Ainsi, les subtiles oscillations des peintures et dessins d’Elisabeth Fréring nous interrogent brutalement derrière l’aspect calme et serein de la représentation.
La violence du labyrinthe
Cette stratification que suggèrent les dessins et peintures représente un territoire pulsionnel où ne parle plus qu’une sorte d’instinct : brutal, cathartique, élémentaire. Le dépeçage a lieu au-delà des apparences. Dans les méandres de la pensée, des émotions et bien au-delà au creuset de l’individu, au niveau des sensations. Alors la mise à mort de la conscience devient jubilatoire. Le corps n’est plus déjà qu’une partie d’un corps. La bête qui sommeillait s’est réveillée, et la vacuité de l’univers ou sa profondeur devient un plein, un trop plein. Jusqu’à quelles limites, l’horizon peut-il être repoussé pour rester cette ligne certaine ? Effet d’optique rassurant qui n’attend plus que sa transfiguration en territoire grégaire. A l’extrême limite de cette orgie hallucinatoire, il ne reste plus qu’une charogne en état de décomposition avancée. Ce n’est plus une réalité tangible. Le charognard guidant sa meute de loups, rats, ours, a définitivement réalisé la conquête de son territoire. Un terrain de jeu illimité. L’odeur est acre, le tumulte féroce, les mains atrophiées, le sexe ouvert, les pensées féroces, les émotions outragées, la chaire est mortelle. A l’extrême fin, dans les confins d’un monde violenté, méconnaissable, ahuri, subsiste une forme de rédemption. Dans le miroir, il est trop tard pour fuir. Le bruit et l’abîme ont ruiné les illusions, il reste la respiration sourde de la matière qui transpire, suinte, tombe en lambeaux. Celui qui regarde et fixe le dessin est maintenant de l’autre côté du miroir. Point de cruauté, juste la part « cachée » de toute réalité.
L’accomplissement
L’œuvre accomplit son destin. Elle restitue les dimensions desquelles personne ne peut s’échapper pleinement en réalité. Dans la confrontation aux dessins et aux tableaux, celui qui regarde ne ressort pas indemne. Fantasmes, obsessions, peurs irrationnelles, conquêtes vaniteuses, fleurs iridescentes prêtes à avaler une proie, les cartes sont abattues. Il n’y a pas de retour en arrière. Plus le regard se nourrit de ces expressions, plus l’être est dépecé. Plus l’être se réalise. L’élégance du paradoxe traduit bien la tentation mise en scène ici.
Gianni Cariani
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En 1982, il arrive en France. Mon travail consiste à trouver la beauté qui se cache derrière la matière.
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L’idée d’assemblage, ou de collage, est devenue évidente, persistante, tant dans les pièces graphiques, peintes, photographiques, vidéographiques, que dans les objets sculpturaux.
Une autre persistance est de faire ce que je ne sais pas faire ou, comme le dirait un entrepreneur, d’élargir mon champ d’investigation. Ne désirant ni être reconnue pour une habileté technique, ni réduire mon travail artistique à des données quelconques, chaque période et chaque projet apportent leurs découvertes et contraintes ; d’autant que je délègue fort peu la réalisation des objets.
La part de risque (tout artistique) est donc une donnée non négligeable. Cet état d’esprit m’a amenée à construire des objets scéniques interdisciplinaires où, indépendamment qu’ils soient interprétés par d’autres personnes (je n’ai pas de rôle « d’actrice »), je joue l’un après l’autre le rôle de conceptrice, puis de réalisatrice de costumes-objets, vidéaste et monteuse vidéo, scénographe, technicienne de surface et metteuse en scène [cf ¡défilez, tas d’os !, ailépouvantails et ô vaches].
]]>né en 1953 à Oran, Algérie, vit et travaille à Strasbourg membre fondateur du Collectif Chambre à Part Innombrables expositions collectives et personnelles nombreuses publications collections publiques : Bibliothèque Nationale, Artothèque Strasbourg …
contact 06 33 71 66 78
courriel : jl.hess@wanadoo.fr
Musicien cosmopolite, depuis sa petite enfance, Gualtiero Dazzi (né en 1960) connaît d’incessants déplacements qui l’ont amené à vivre d’abord entre Milan et Rome, ensuite Londres, Paris, Mexico, à nouveau Paris et pour terminer Strasbourg, où il réside depuis l’été 2001.
Pendant sa période de formation, il a côtoyé des personnalités très différentes du monde musical, tel Luigi Nono, Franco Donatoni, Brian Ferneyhough, Tristan Murail, Laurent Petitgirard, Ivanka Soïanova et Daniel Charles. Ces rencontres ont été le plus souvent transitoires car sa nature essentiellement indépendante l’a toujours inexorablement poussé sur un chemin solitaire, loin de toute appartenance et tout refuge idéologique réducteur.
Ne privilégiant aucun médium, il compose des œuvres de musique instrumentale, vocale, de théâtre musical, des opéras, des musiques électroniques, se confronte avec d’autres disciplines artistiques, avec des pratiques musicales liées à l’oralité, aux musiques expérimentales…
Les projets de résidence, incluant des jeunes musiciens ou des jeunes artistes, faisant appel tant à des musiciens professionnels qu’à des élèves ou des amateurs, représentent un aspect très important du travail de Gualtiero Dazzi, et questionnent toujours sans concession la place de l’artiste dans le monde qui l’entoure.
extrait du 4 mouvement de Klage (1998) (durée 7’38″)
pour soprano, choeur de femmes et ensemble commande de Radio France
Françoise Kubler (soprano)
Armand Angster (clarinette)
Jeune femmes de la Maîtrise de Radio France
direction Toni Ramon
enregistrement de Radio France au Festival Présences 1999
extrait de …en bordure d’espaces… (2001)
ensemble musiques nouvelles de Liège
Art Zoyd
direction Jean Paul Dessy
extrait d’un cd que l’on peut trouver ici: http://subrosa.itcmedia.net/en/catalogue/unclassical/experience-de-vol.html
Deuxième mouvement de d’un seul cri au dedans de lui-même (2005) (durée 4’56″)
pour Choeur et trois instruments
Le cris de Paris ensemble 2e2m
direction Geoffroy Jourdain
Cette oeuvre était crée dans le cadre de Rothko Chapel Project : un hommage au peintre Mark Rothko incluant Rothko Chapel de Morton Feldman Production Traces représentations à Strasbourg, Bâle, Mulhouse et Paris
Extrait de la dernière partie de: La Rosa de Ariadna (1988/95)
tragédie musicale sur un poème de Francisco Serrano
commande de l’Etat
Ian Honeyman Minotaure
Susanna Moncayo Ariadna
Nouvel Ensemble Vocal direction Henri Farge
L’itinéraire
Direction musicale Aldo Brizzi
Création Festival Musica 1995, dans la mise en scène de Stéphane Braunschweig
trouver le cd : http://www.petals.org/Petal006.html
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Julie GAUDIN
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